Séminaire de clôture sur la gestion intégrée des zones côtières et les changements climatiques en Afrique de l’Ouest
In French
Le contexte
L’environnement marin et côtier du Cap Vert, de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée- Bissau et du Sénégal est un écosystème hautement productif offrant une importante diversité biologique marine. Il abrite une part importantes des moyens de subsistance des communautés côtières. Cependant, les bilans exposés dans les communications nationales à la CCNUCC et dans la deuxième rapport d’évaluation du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC), ont conclu que « l’érosion côtière généralisée due au changement climatique est l’un des plus graves problèmes environnementaux auxquels la région est confrontée ». Même s’il est vrai que l’érosion côtière et la sédimentation sont une réalité depuis des siècles dans ces pays et ne sont pas uniquement une conséquence des changements climatiques dû à l’émission de carbone d’origine entropique, les deux processus sont fortement influencés par l’évolution des conditions climatiques. Les scénarios de changements climatiques pour la région Afrique de l’Ouest projettent une élevation de la température moyenne à la surface jusqu’à 0,5°C par décennie, l’augmentation de l’évapotranspiration, l’augmentation de la variabilité et de l’intensité des précipitations, l’accélération de l’élévation du niveau marin d’environ 1 m par siècle, une réduction de la houle côtière résultant de l’affaiblissement de l’anticyclone des Açores et des alizés, exacerbée par les perturbations des eaux douces d’origine continentale
Une réponse régionale
Le projet ACCC (Adaptation aux Changements Climatiques et Côtiers, face aux changements du littoral dans ses dimensions humaines en Afrique de l’Ouest grâce à la gestion intégrée des zones côtières) a été approuvé dans le but de générer à la fois des bénéfices locaux et des bénéfices globaux grâce à un financement du programme spécial pour l’adaptation (SPA) du FEM avec le cofinancement des États dans le but de:
• Améliorer la capacité des systèmes socio-écologiques connectés à s’adapter aux changements
climatiques, et
• Améliorer la gestion et l’utilisation de la biodiversité par des mesures qui font la promotion de la
combinaison de la conservation et de l’amélioration de la résilience des écosystèmes.